What do the modern French think about Céline?

What do the modern French think about Céline?

stormcuck; edgy; traitor

Based author.
It's a shame our only political fears are polarized trough Nazism.
Gotta thank Germany for that again.

t. gnoule

Coming from you that's rich.

Je lui mets la main dans les cuisses... «Va qu'elle insiste...Va! gros chouchou!...
Va profond! vas-y... Appelle-moi Louison! Ta Louison! mon petit dégueulasse!
Appelle-moi, dis!...»
«Oui, Louison!»... que je fais...
Elle se redresse, elle m'embrasse encore. Elle enlève tout...
Corsage... corset... liquette... Alors je la vois comme ça toute nue...
la motte si volumineuse... ça s'étale partout... C'est trop...
Ça me débecte quand même...
Elle m'agrafe par les oreilles... elle me force à me courber, à me baisser jusqu'à sa craquouse...
Elle me plie fort... elle me met le nez dedans... C'est rouge, ça bave, ça jute, j'en ai plein les yeux...
Elle me fait lécher... Ça remue sous la langue... Ça suinte... Ça fait comme une gueule d'un chien...
«Vas-y, mon amour!... Vas-y tout au fond!»
C'est elle qui me maltraite, qui me tarabuste... Je glisse moi dans la marmelade...
J'ose pas trop renifler... J'ai peur de lui faire du mal... Elle se secoue comme un prunier...
«Mords un peu, mon chien joli!... Mords dedans! Va!» qu'elle me stimule...
Elle s'en fout des crampes de ruer! Elle pousse des petits cris-cris...
Ça cocotte la merde et l'oeuf dans le fond, là où je plonge...
Je suis étranglé par mon col... le celluloïd...
Elle me tire des décombres...
Je remonte au jour...

>éthiopien
>noir
pick one cheikou

i like his pamphlet, especially bagatelle. Mort a credit was hard to read and voyage was not as enlightening as it suppose to be. Didn't even finish his last books, not a big fan of his style.

Heck if I ever had to pick. Both are worst one to another.

sure thing, ahmed.

who?

Even tho, you fond nothing to respond to a babouche. Here's to the real shame.

C'est du Céline ?
t. plébéien

Oui. Mort à crédit

Elle me tire des décombres...
Je remonte au jour...
J'ai comme un enduit sur les châsses, je suis visqueux jusqu'aux sourcils...
«Va! déshabille-toi! qu'elle me commande, enlève-moi tout ça!
Que je voye ton beau corps mignon! Vite! Vite! Tu vas voir, mon petit coquin!
T'es donc puceau? Dis, mon trésor? Tu vas voir comme je vais bien t'aimer!...
Oh! le gros petit dégueulasse... il regardera plus par les trous!...»
Elle se trémoussait tout le croupion en attendant que je m'amène!...
Elle remuait tout le plumard en zigzag... C'était une vampire...
J'osais pas trop en ôter. Seulement le carcan qui me gênait le cou davantage...
Et puis mon veston et le gilet...
C'est elle qui les a pendus près du lit, sur le dos de la chaise...
Je voulais pas tout enlever mes frusques... comme faisait Antoine...
Je savais que j'avais de la merde au cul et les pieds bien noirs...
Je me sentais moi-même...
Pour éviter qu'elle insiste, je me suis relancé au plus vite, je faisais l'amoureux, je grimpe,
j'étreins, je grogne...
Je me mets en branle comme Antoine, mais alors beaucoup plus doucement...
Je sentais mon panard qui vadrouillait tout autour... Je bafouillais dans la mousse...
J'avais le gland perdu... J'osais pas y mettre les doigts...
Il aurait fallu pourtant... Je lui perdais encore la craquette...
Enfin j'ai glissé en plein dedans... Ça s'est fait tout seul...
Elle m‟écrasait dans ses nichons! Elle s'emmanchait au maximum...
Comme on étouffait déjà, c'était une fournaise... Elle voulait encore que j'en mette...
Elle n'implorait pas pitié comme à l'autre enflure...
Au contraire, elle me faisait pas grâce d'un seul coup de bélier...
«Enfonce-toi bien mon gros chouchou! Enfonce-la, va! Bien au fond!
Hein! T'en as, dis, une grosse belle bite?... Ah! Ah! comme tu me crèves, gros salaud...
Crève-moi bien! Crève-moi! Tu vas la manger ma merde?

Mon grand petit fumier!... C'est bon comme ça! Dis?»
Je renâclais... Elle me sifflait dans la musette...
J'en avais plein le blaze, en même temps que ses liches...
de l'ail... du roquefort... Ils avaient bouffé de la saucisse...
«Jouis bien, mon petit chou! Ah! Jouis... On va juter en même temps!...
Tu me mets tout dedans!... Va! T'occupe pas!...»
Elle se pâmait, elle prenait du gîte... Elle se retournait presque sur moi...
Je sentais monter mon copeau... Je me dis auflanc... «Bagarre Mimile...»
J'avais beau être dans les pommes... le temps d'un éclair...
Je m'arrache... Je fous tout dehors... Il lui en gicle... plein sur le bide...
Je veux serrer... Je m'en remplis les deux mains.
«Oh! le sale crapaud répugnant!
Viens vite ici que je te nettoie...»
Elle repique au truc... Elle me saute sur le gland en goulue... Elle pompe tout...
Elle se régale!... Elle aime ça la sauce...
«Oh! qu'il est bon ton petit foutre!» qu'elle s'exclame en plus.
Elle m'en recherche tout autour des burnes... Elle fouille dans les plis... elle fignole...
Elle va se faire reluire encore... Elle se cramponne à genoux dans mes jambes,
elle se crispe, elle se détend, elle est agile comme un chat avec ses grosses miches.
Elle me force à retomber sur elle...
«Je vais t'enculer petit misérable!»...qu'elle me fait mutine.
Elle me fout deux doigts dans l'oignon. Elle me force, c'est la fête!...
La salope en finira pas de la manière qu'elle est remontée!...
«Oh! mais il faut que je m'injecte!...» Ça lui revient d'un coup.
D'un saut, la voilà dehors!... Je l'entends qui pisse dans la cuisine...
Elle trifouille en dessous dans l‟évier... Elle me crie: «Attends-moi, Loulou!»...
Je demande pas mon reste... Je bondis sur mon costard...
J'attrape le battant de la porte, je pousse et me voilà sur le palier!...
Je dévale quatre à quatre... Je respire un sérieux coup...
Je suis dans la rue... Il est temps que je réfléchisse. Je souffle...

Pourquoi on étudie pas ce genre de textes à l'école ?

meh

Never read his books. I don't really care about his political views.

A bit odd

Même sans parler de politique, il est pas assez consensuel.

"Je respire !... je respire plus ! de la voir... mon souffle brise... Ah! c'en est trop !... Je l'aime trop tout de suite... Ce n'est plus moi !... je flanche ! Non ! Je revis !... j'ai la berlue... Ah ! ses cheveux ! Une lumière d'or ! Une fête ! Blonde la fête de ses cheveux... Blondes ses boucles !... Blonde ma joie !... Blonde ma prière !... Blonde qui joue !... Blonde ma fée !... Blonde je veux !... Ah ! comme je l'aime !... Ah ! je ne sais plus !... Je demeure là devant elle... C'est moi !... Oui c'est moi !... Ah ! que je suis si heureux près d'elle !... Ébloui ! je me repêche ! je me raccroche au piano !... je voudrais l'embrasser, lui toucher ses cuisses... J'oublie le monde entier à la seconde !... rien que ses beaux yeux, son rire... Elle rit bien de moi par exemple... de mon air godiche... que j'en rougis moi le guerrier ! que je sais plus où me mettre... Je vais aboyer de bonheur !... le blond ! l'or de ses cheveux !... Ses beaux yeux de ciel !... ça recommence !... Son sourire ! Ah, soucis, blessures, pensées morfondues, tout s'envole ! vogue ! vole ! au miracle de ses cheveux ! à l'instant pâlissent évaporent ! blond ! blond ! miroite... Je ne me connais plus de joie !... de plaisir émerveillé !..."

"Un trouble qu'était pas ordinaire... je la regardais encore... je clignais des deux yeux... J'avais la berlue... Jme replongeais dans mon rata... Nora elle s'appelait... Nora Merrywin..."